- MALTE - Actualité (1990-1996)
- MALTE - Actualité (1990-1996) P align=centerRépublique de MalteEn juillet 1990, Malte dépose sa candidature à la C.E.E. En septembre, le ministre des Affaires étrangères, Guido de Marco, est élu à la présidence de l’Assemblée générale des Nations unies.Parallèlement à cette ouverture diplomatique, le Premier ministre Eddie Fenech Adami (du Parti nationaliste, proche du courant démocrate-chrétien), au pouvoir depuis 1987, continue une politique de libéralisation visant à renforcer le rôle de Malte comme place financière offshore: une première banque offshore est fondée en octobre 1992. Une Bourse est ouverte depuis 1990 pour favoriser le développement de l’actionnariat privé dans les entreprises publiques.Après la victoire de son parti sur le Parti travailliste aux élections de février 1992, E. Fenech Adami accentue encore cette politique, réduisant les barrières à l’importation et annonçant l’introduction prochaine d’une T.V.A. Le gouvernement fait de l’entrée dans la C.E.E. une de ses priorités.Le 4 avril 1994, Ugo Mifsud Bonnici est élu président. Il succède à Censu Tabone, en fonction depuis 1989.Le 1er mars 1995, la Commission européenne approuve le programme économique de Malte, ce qui lui ouvre la voie à une adhésion prochaine à l’Union. Dans cette perspective, une T.V.A. de 15 p. 100 est introduite en janvier et la libéralisation de l’économie se poursuit au cours de l’année.Le 26 octobre, le chef et fondateur du Djihad islamique, Fathi Chakaki, est assassiné à Malte. L’opération est attribuée aux services spéciaux israéliens.Le 27 octobre 1996, le Parti travailliste d’Alfred Sant remporte les élections législatives, avec 50,7 p. 100 des suffrages et 35 députés sur 69. Le Parti nationaliste obtient 47,8 p. 100 des voix et 34 élus. Partisans de la neutralité de l’île, les travaillistes, qui entretiennent des relations privilégiées avec la Libye, avaient axé leur campagne sur le refus de la candidature à l’Union européenne et de la coopération avec l’O.T.A.N. dans le cadre du «Partenariat pour la paix». A. Sant est nommé Premier ministre. Son gouvernement entame des discussions sur l’établissement de relations particulières avec l’Union européenne, tout en retirant sa demande d’adhésion.
Encyclopédie Universelle. 2012.